Les aidants familiaux

Le droit au répit

Le droit au répit, instauré depuis 2015, permet aux proches des personnes dépendantes de se reposer ou de dégager un peu de temps. Le droit au répit peut représenter, au maximum, 500 € par an. Les personnes concernées sont les proches aidants bénéficiaires de l’APA (aide pour l’autonomie), qui assurent une présence indispensable dans la vie des aidés et qui ne peuvent pas être remplacés.

Des lieux de soutien

Les groupes de parole

Les groupes de paroles sont des réunions où se retrouvent plusieurs aidants familiaux qui accompagnent des personnes dépendantes. Ce ne sont pas des lieux de répit au sens strict du terme mais des lieux de  partage d’expérience, d’expression de ses difficultés ou de ses souffrances. Ils permettent aux participants de s’entraider mais aussi d’échanger des informations, de trouver des réponses à ses propres difficultés.
Ces groupes sont animés par des personnels qualifiés (psychologues, thérapeutes).

Les cafés des aidants

Accueillis autour d’un café les participants partagent leurs interrogations et réflexions relatives à l’accompagnement d’un proche et s’apportent conseils et soutien mutuels. Les premiers cafés des aidants sont arrivés en France en 2004 après avoir été initiés aux Pays Bas.

Les accueils

home-304190_960_720L’accueil de jour

Défini par la circulaire de mars 2005, il permet  « d’accueillir des personnes âgées vivant à domicile pour une ou plusieurs journées, voire demi-journées, par semaine. » Les accueils de jour peuvent être autonomes ou rattachées à une structure telle qu’une maison de retraite ou un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).
Plus d’infos : Ministère de la Solidarité et de la santé, Recherche de structures d’accueil de jour

L’accueil temporaire

L’accueil temporaire offre aux personnes âgées la possibilité d’être hébergées momentanément en maison de retraite (quelques semaines, voire quelques mois (la durée maximale est de six mois) dans une résidence de retraite publique ou privée).

Recherche de structures pour un accueil temporaire, “Groupe de réflexion et réseau pour l’accueil temporaire (GRATH)”,  http://www.accueil-temporaire.com/

Liens utiles : Famidac, l’association nationale des accueillants familiaux, http://www.famidac.fr/

Les accueils familiaux

Une personne dépendante peut être accueillie et bénéficier d’un accompagnement quotidien au domicile d’un accueillant familial agréé salarié. Une participation financière pour le loyer et le remboursement des frais seront demandés. Les accueillants familiaux sont agréés et contrôlés par leur Conseil Départemental. Les personnes peuvent être accueillies de manière permanente, temporaire ou séquentielle.
Plus d’informations sur le site de l’association des accueillants familiaux : Famidac

Des aides au financement d’un accueil temporaire ou d’un accueil de jour pour les personnes âgées de plus de 60 ans en perte d’autonomie sont possibles dans le cadre de l’APA. D’autres aides financières peuvent aussi être proposées, renseignez-vous auprès de :

  • La Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse (CNAV)
  • Les caisses de retraite complémentaire,
  • La MSA dans le cadre de son action sociale.

Une expérience : le baluchon Alzheimer

Originaire du Canada puis développé en Belgique, le principe de Baluchon Alzheimer consiste à proposer une prise en charge complète du malade à son domicile, pour permettre à l’aidant de prendre du repos en toute tranquillité, durant une ou deux semaines. Une personne expérimentée, appelée « Baluchonneuse » vient habiter au domicile de la personne dépendante et prend le relais de l’aidant familial, 24h sur 24.Ce dispositif fait partie des nouveaux services à domicile qui peuvent être proposés aux familles mais ils sont encore rares en France. Pour en bénéficier, il faut faire appel à un service à domicile qui les propose.

Pour en savoir plus : www.baluchon-alzheimer.be (pour la Belgique) et www.baluchonalzheimer.com (pour le Québec)

Echelle Zarit de pénibilité ou d’évaluation du fardeau

La décision d’aider un proche n’est pas une évidence. Cette démarche concerne l’ensemble de votre famille et oblige à réorganiser profondément votre quotidien. Il est essentiel d’être en capacité de mesurer l’investissement physique, psychique, émotionnel et financier, à court ou long terme, que cette situation implique.

L’échelle de Zarit (ou inventaire du fardeau) évalue la charge que représente l’accompagnement quotidien, par un proche, d’une personne dépendante à domicile. Elle permet d’appréhender le degré d’épuisement ou d’usure psychique, et/ou physique, de l’aidant familial. Appréhender ses limites permet de définir des actions d’aide et de s’adapter en réajustant son organisation lorsque cela est nécessaire. N’hésitez pas à en parler autour de vous (famille, amis, professionnels médico-sociaux) pour obtenir du soutien.

Vous pouvez évaluer la charge matérielle et affective que représente la prise en charge d’un parent en perte d’autonomie, en remplissant le questionnaire que nous vous proposons ici

Il s’agit d’un auto-questionnaire explorant l’ensemble des problèmes physiques, psychologiques, émotionnels et sociaux qui peuvent être vécus par l’aidant familial. Il comporte 22 questions. Le score peut varier de 0 à 88. Plus il est élevé, plus la charge ressentie par l’aidant est importante et nécessite.

Partir en vacances dans le cadre d’une aide au répit

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Certains villages vacances proposent aux aidants et aux aidés de se ressourcer ensemble, tout en maintenant la qualité des soins dispensés à la personne dépendante.

Liens utiles : Vacances et aidants, quelques explications, http://www.agevillage.com/article-1468-2-aidant-aid-partir-en-vacances-RSS.html

Des structures pour vous informer

  • La CARSAT (Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail)
  • La MSA (Mutualité Sociale Agricole)
  • Le CCAS de votre commune (Centre Communal d’Action Sociale)
  • Le Conseil Départemental (Maisons des Solidarités du Conseil Départemental 31)
  • Le CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique)
  • La MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées)
  • Les caisses de retraite
  • Les associations (de patients, d’aide à domicile, etc.)

 

Mise à jour : Juin 2018