Santé / prévention

Prévenir la perte d’autonomie

La perte d’autonomie (ou la dépendance) se définit comme l’incapacité d’assurer seul certains actes de la vie courante. Elle est due à des altérations physiques et/ou psychiques pouvant être liées au vieillissement.

Qu’est-ce que la dépendance ?

Dans l’acception courante, il s’agit du besoin d’une personne de faire appel à un tiers pour effectuer les actes de la vie courante : se laver, s’habiller, s’alimenter, se déplacer, etc.
Physique et/ou psychique, la perte d’autonomie se mesure, elle est évaluée au moyen de la grille AGGIR. Cette évaluation permet de repérer les difficultés et les besoins de la personne afin de mettre en place des solutions pour pallier au manque d’autonomie : aides à domicile, aides techniques ou entrée en maison de retraite.

Vivre chez soi le plus longtemps possible

En faisant appel à de l’aide à domicile, les personnes âgées peuvent continuer de vivre dans leur cadre familier, préservent leur indépendance et leurs repères. Les services sont multiples et dépendent du degré d’autonomie de la personne : aide ménagère, portage de repas, garde de jour ou de nuit, soins médicaux…

La maison de retraite, une solution à envisager

La plupart des personnes âgées de plus de 75 ans vivent chez elles ou chez un parent. L’âge moyen d’entrée dans une maison de retraite est aujourd’hui supérieur à 80 ans.
Lorsque le maintien à domicile s’avère incompatible avec l’état de la personne âgée, il existe différentes structures de prise en charge : maisons de retraite, foyers-logements, Epad (établissements pour personnes âgées dépendantes)… Ces établissements peuvent être publics ou privés, conventionnés ou non conventionnés. Pour pouvoir bénéficier des aides sociales, il faut bien vérifier que la structure d’accueil soit conventionnée.

Des aides financières pour alléger les coûts de prise en charge

Pour les personnes dépendantes, l’APA (Allocation personnalisée à l’autonomie) est la principale mesure d’aide proposée. Il s’agit d’une prestation en nature accordée pour l’achat de biens et de services. Elle concerne les personnes de plus de 60 ans qui ne peuvent plus accomplir les tâches de la vie quotidienne. Elle est attribuée après évaluation médico-sociale et son montant dépend du degré d’autonomie et des ressources de la personne.

Elle finance une partie des services de maintien à domicile mais aussi celui des séjours en maison de retraite.

Pour aller plus loinLes besoins spécifiques de la personne âgée

Mise à jour : Juin 2018

Santé / prévention

Le sommeil chez les seniors

Le sommeil est différent pour chaque âge et notamment d’une personne à l’autre. Bien dormir est important pour notre cycle de vie, mais il peut arriver que des troubles viennent le perturber. Le sommeil peut-être déréglé aussi par la chaleur, le bruit, ou encore un matelas inadéquat et des apnées de nuit.  C’est pour cela que s’informer et trouver des solutions pour mieux dormir est important.

En savoir plus :

 

 

 

Santé / prévention

La santé des personnes âgées à Toulouse

A Toulouse, de nombreux organismes œuvrent en faveur des personnes âgées. 

Le Gérontôpole du CHU de Toulouse 

Il mène des études et recherches afin de prévenir et de prendre en charge les personnes en perte d’autonomie.

adresse : Cité de la santé – place Lange – TSA 60033 – 31059 Toulouse cedex 9
 – 05-61-77-70-42 –  gerontopole-sec.medecin@chu-toulouse.fr

Point info seniors

Le Point info seniors propose un accueil, convivial, spécialisé, une écoute et une analyse de leurs demandes. Des informations sur les domaines comme la santé, la prévention, le maintien à domicile et autres…

Accueil : 8h30 – 16h45 du lundi au vendredi
Espace Seniors
Duranti
6, rue du Lieutenant Colonel Pélisser
31000 Toulouse
(entrée à droite dans la cour, face à la crèche).
 

CCAS (Centre Communal d’Action Sociale)


Accueille, écoute, informe, étudie la situation et évalue les besoins.
Oriente vers les services à domicile et établissements pour personnes âgées, soutient et accompagne certaines situations de retraités.

Accueil sans rendez-vous du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h sauf le mardi matin.
Pôle social 3e âge du CCAS :
1, rue de Varsovie
31300 Toulouse
Téléphone : 05 62 48 54 54


Les maladies de l’âge

Les Centres d’Accueil de jour « Alzheimer » reçoivent les patients pendant la journée et leur proposent un accompagnement et des activités (animation, réorientation dans la réalité etc.).

  • Centre d’Asnières 92, avenue de Casselardit – 31300 Toulouse
    Tel : 05 34 50 80 90
    Mèl : asnieres@ccas-toulouse.fr
  • Centre ANET
    7, chemin Verlade – 31240 Saint-Jean
    Tel : 05 62 89 21 11
  • Accueil de jour Hôpital local de Muret
    116, chemin avenue L.Pasteur – 31600 Muret
    Tel : 05 61 51 81 14

 

Consultations mémoire

  • CHU de Toulouse Hôpital Purpan – Pavillon Riser
    Consultation neurologie mémoire et consultations multidisciplinaires
    Tel : 05 61 77 20 63
  • Gérontologie clinique et médecine interne
    Pôle Gériatrie Casselardit – Pavillon J.P Junod
    170, avenue de Casselardit
    Tel : 05 61 77 22 31
  • CHU St Gaudens
    Avenue St Plancard
    31800 St Gaudens
    Tel : 05 62 00 40 00

 

France Alzheimer 31
Aide les malades et leur famille. Soutient la recherche médicale.
Mène une action pour l’adaptation des institutions d’accueil et les régimes d’aides.

Communauté Municipale de Santé
2 Rue Malbec
31100 Toulouse
Téléphone : 05 61 21 33 39 – courriel 
Site Internet : www.francealzheimer31.org


Des associations qui peuvent vous informer, vous aider, vous accompagner

Association des petits frères des pauvres
Actions auprès des personnes âgées souffrant de solitude. Actions pauvreté, précarité, lutte contre l’exclusion. Accompagnement des personnes gravement malades ou en fin de vie. Actions Logement. A l’écoute de la solitude des plus de 50 ans avec « Solitud’écoute » : 0 800 47 47 88

97 rue Riquet
31000 Toulouse
Téléphone : 05 61 62 05 05
Site internet : www.petitsfreres.asso.fr

 

ALMA 31
Cette association œuvre pour faire connaître la réalité des maltraitances envers les personnes vulnérables, notamment les personnes âgées.
Ecoute des signalements de plaintes, conseil et orientation.
BP 40046
31170 Toulouse
Téléphone : 05 61 21 41 69
Courriel : contact@alma31.org

 

ASP (Association pour le Développement des Soins Palliatifs)
Accompagne les personnes en fin de vie. Apporte écoute et soutien aux personnes confrontées aux périodes difficiles de la maladie.
Accompagne les personnes en deuil. Forme des professionnels du secteur sanitaire et social.

40, rue du Rempart St Etienne BP 40401
31400 Tou louse cedex 6
Téléphone : 05 61 12 43 43
Courriel : asp.toulouse@free.fr

 

CODERS 31 (Comité Départemental de la Retraite Sportive de la Haute-Garonne)
Favorise le développement de la pratique des activités physiques et sportives adaptés aux temps de la retraite ou au temps assimilé, permettant de lutter contre l’isolement et la sédentarité.

Maison des sports
Rue Buissonnière BP 81908
31319 Labège cedex
Téléphones l : 05 62 24 18 72 / 06 71 78 13 81
Courriel : coders31@free.fr

Santé / prévention

Accueil familial

Vivre chez un accueillant familial

L’accueil familial est un mode de prise en charge des personnes âgées ou handicapés  au sein d’une famille agréé par le Conseil départemental. Elle peut représenter une alternative de proximité, notamment pour les personnes en perte de lien. Les conditions d’obtention de cet agrément ont été renforcées par le décret du 19 décembre 2016 qui a créé un référentiel national à respecter.

Plus d’informations sur famidac.fr , l’association nationale des accueillants familiaux et de leurs partenaires.

Pour devenir accueillant familial : 

  • Obtenir l’agrément du président du Conseil Départemental ou d’un établissement de santé (aucun diplôme n’est exigé, mais un minimum d’expérience familiale ou professionnelle, en matière de prise en charge de personnes « en difficulté » est apprécié).
  • Mettre à la disposition de chaque personne accueillie une chambre d’au moins 9m² (ou de 16m² pour 2 personnes) et un logement décent.
  • Permettre aux personnes accueillies d’accéder librement aux espaces communs (sanitaires, séjour, salle à manger…).
  • Accepter les visites de contrôle et le suivi médico-social de la personne accueillie
  • Passer un contrat écrit avec la personne accueillie ou son représentant légal, en informer immédiatement le Conseil Départemental et lui signaler tout changement de situation.
  • N’accepter de la part de la personne accueillie ni don, ni testament.
  • Assurer une présence permanente ou garantir son remplacement en cas d’absence momentanée. À tout moment, les personnes accueillies doivent pouvoir solliciter l’assistance d’une tierce personne disponible, compétente et avertie.

Les Conseils Départementaux organisent la formation initiale et continue des accueillants familiaux. Voir également le Code de l’Action Sociale et des familles, articles L441-1 et suivants

Lorsque vous aurez obtenu votre agrément, Famidac pourra vous aider à trouver des personnes à accueillir.

 

 

 

Santé / prévention

Maltraitance des personnes âgées

Pour l’OMS la maltraitance des personnes âgées « consiste en un acte unique ou répété, ou en l’absence d’intervention appropriée, dans le cadre d’une relation censée être une relation de confiance, qui entraîne des blessures ou une détresse morale pour la personne âgée qui en est victime ».

La notion de maltraitance renvoie à une diversité de situations qui peuvent aller de la négligence à la violence. Elle recouvre la violence physique, psychologique ou morale.En France la maltraitance psychologique est le motif principal des plaintes. Les cas de  maltraitance sont surtout signalés à domicile, en 2010,  75.25% des signalements concernaient des maltraitances à domicile. La maltraitance existe donc prioritairement au sein de la famille et du domicile. Cependant la maltraitance institutionnelle demeure et elle est souvent liée au manque de moyens des établissements.

Les situations de maltraitance :

  • Violences physiques : coups, brûlures, ligotages, soins brusques sans information ou préparation, non-satisfaction des demandes pour des besoins physiologiques, violences sexuelles, meurtres (dont euthanasie)…
  • Violences psychiques ou morales : langage irrespectueux ou dévalorisant, absence de considération, chantages, abus d’autorité, comportements d’infantilisation, non-respect de l’intimité, injonctions paradoxales…
  • Violences matérielles et financières : vols, exigence de pourboires, escroqueries diverses, locaux inadaptés…
  • Violences médicales ou médicamenteuses : manque de soins de base, manque d’information sur les traitements ou les soins, abus de traitements sédatifs ou neuroleptiques, défaut de soins de rééducation, non prise en compte de la douleur…
  • Négligences actives : toutes formes de sévices, abus, abandons, manquements pratiqués avec la conscience de nuire
  • Négligences passives : négligences relevant de l’ignorance, de l’inattention de l’entourage
  • Privation ou violation de droits : limitation de la liberté de la personne, privation de l’exercice des droits civiques, d’une pratique religieuse…

Pour lutter contre la maltraitance, il faut d’abord lutter contre le silence : celui des malades, des soignants, des familles. Il est nécessaire de libérer la parole afin que toutes les personnes et plus particulièrement les plus vulnérables jouissent des droits et libertés reconnus à tous.

La maltraitance institutionnelle

Selon l’article L116-1 du Code de l’action sociale et des familles « l’action sociale et médico-sociale tend à promouvoir, dans un cadre interministériel, l’autonomie et la protection des personnes, la cohésion sociale, l’exercice de la citoyenneté, à prévenir les exclusions et à en corriger les effets. »

L’action sociale tend notamment à la protection des personnes vulnérables et isolées. Elle ne doit en aucun cas mettre la personne sous l’autorité d’une autre ou d’un établissement. Il est donc nécessaire d’encadrer les rapports entre usagers et établissements de prise en charge. La personne accueillie dans le cadre de l’action sociale est souvent isolée et particulièrement vulnérable, le droit a pour objectif d’assurer une protection accrue de ces personnes.  La loi n°2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale poursuit cet objectif puisqu’elle consacre au sein du Code de l’action sociale et des familles  une section entière au droit des usagers de l’action sociale et médico-sociale.

Au-delà du rappel des droits fondamentaux l’article L311-3 du Code de l’action sociale et des familles énumère des droits propres aux usagers, à savoir :

  • Le droit à l’information des prestations et services fournis
  • Le droit au libre choix entre les prestations à domicile ou en établissement
  • La prééminence de la volonté de l’usager, respect de son consentement
  • Confidentialité des données concernant l’usager
  • Participation directe au projet d’accueil et d’accompagnement

Les mesures de protection des usagers

La loi du 2 janvier 2002 met en place 7 instruments afin de garantir l’exercice effectif de ces droits et prévenir tout risque de maltraitance :

  • Le livret d’accueil
  • La charte des droits et libertés de la personne accueillie
  • Le contrat de séjour ou le document individuel de prise en charge
  • Le recours à une personne qualifiée
  • Le règlement de fonctionnement de l’établissement ou du service
  • Le conseil de la vie sociale ou une autre forme de participation des usagers
  • Le projet d’établissement ou de service

Le signalement

Afin de mettre un terme à une situation de maltraitance il est indispensable de la signaler. Le signalement n’est pas seulement un devoir mais c’est une obligation légale.

Toute personne tenue au secret professionnel (un médecin par exemple) doit également alerter les autorités, en cas de privation (de soins, d’aliments), sévices (physiques ou psychologiques) ou  s’il y a un risque de suicide ou d’atteinte à la vie d’autrui par usage d’une arme.

En vertu de l’article 434-1 du Code pénal toute personne non tenue au secret professionnel connaissant une personne âgée maltraitée doit alerter les autorités quelque soit la gravité de la situation. Le non-signalement d’un cas de maltraitance est puni de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

Afin d’encourager les personnes à signaler de tels comportements la loi assure une immunité au personnel médical. En effet l’article L313-24 du Code de l’action sociale et des familles, énonce que « dans les établissements et services de l’action sociale et médico-sociale le fait qu’un salarié ou un agent a témoigné de mauvais traitements ou privations infligés à une personne accueillie ou relaté de tels agissements ne peut être pris en considération pour décider de mesures défavorables le concernant en matière d’embauche, de rémunération, de formation, d’affectation, de qualification, de classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement du contrat de travail, ou pour décider la résiliation du contrat de travail ou une sanction disciplinaire ». De plus il est important de souligner que les informations sont confidentielles et on peut refuser de dévoiler son identité.

Les personnes à alerter

L’administration :

Les associations :

  • Afin d’obtenir une aide vous pouvez vous adresser à la Fédération contre la maltraitance au 3977, vous y trouverez une écoute et une information juridique. Le numéro d’appel est accessible du lundi au vendredi de 9h à 19h.
  • Au niveau local vous pouvez joindre ALMA31 le mercredi matin de 9h à 12h  au 05.61.21.41.69.
  • Contacter la SAVIM qui informe et accompagne les victimes d’infractions pénales.

Porter plainte :

Afin d’obtenir une aide dans vos démarches vous pouvez consulter gratuitement un avocat lors de permanences juridiques

Pour aller plus loinSensibilisation sur des abus possibles – Concept maltraitance et violence – Maltraitance Personne Agées – Protéger une personne vulnérable

Les textes internationaux

Le respect de la dignité de la personne est garanti par des textes internationaux mais aussi nationaux. C’est une notion complexe, qui peut se résumer comme le droit pour chacun d’être traité dignement à savoir humainement. Le principe de dignité implique la protection de la personne contre toute forme d’asservissement ou de dégradation. La dignité humaine est inviolable, elle doit être protégée et respectée puisqu’elle constitue la base même des droits fondamentaux. En application de ce principe, nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants, nul ne peut être humilié. La dignité de la personne humaine n’est soumise à aucune condition d’âge ni de santé.

Droit au respect de la vie privée

La protection de la vie privée a été affirmée en 1948 par la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations unies (art. 12) et, en France, l’article 9 du Code civil protège ce droit depuis la loi du 17 juillet 1970.
La notion de vie privée est une notion large qui ne comporte aucune liste exhaustive, au niveau européen, la Cour européenne des droits de l’homme a considérablement étendu cette notion afin de lui octroyer une réelle opérationnalité.
Cette protection revêt plusieurs aspects dont la protection du domicile ou encore la protection de l’intimité. Toute personne dispose du droit au respect de sa vie privée et de son intimité, pour les personnes vulnérables, cette protection est primordiale puisqu’elles peuvent être placées dans une situation de dépendance.  Dès lors le fait d’être aidé, assisté au quotidien que ce soit à son domicile ou en établissement ne doit pas pour autant entraîner une perte totale de son autonomie et de son intimité.

Afin de renforcer ce droit l’Union Européenne a adopté une charte qui proclame que l’âge et la perte d’autonomie ne peuvent à eux seuls justifier des restrictions aux droits de l’homme et aux libertés civiles inaliénables reconnus par les normes internationales et consacrés dans les constitutions démocratiques.

Ce droit implique : 

  • Le droit de nouer et développer des relations avec ses semblables
  • Le droit au respect de votre espace personnel, quels que soient l’endroit où vous vivez et le degré de soins et d’assistance dont vous avez besoin.
  • Le droit au respect de votre vie  affective et sexuelle
  • Le droit au respect de votre pudeur
  • Le droit au respect de la confidentialité des informations qui vous concernent ou de votre correspondance.

Les textes :

Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne

Convention européenne des droits de l’homme

Charte européenne des droits et des responsabilités des personnes âgées

Article 16 du Code civil

Code de l’action sociale et des familles

Mise à jour : Juin 2018

Santé / prévention

Les soins à domicile pour personnes âgées ou en situation de dépendance

Les conditions pour en bénéficier

Vous êtes âgé de plus de 60 ans, malade ou en situation de dépendance (cette limite peut être abaissée en cas de vieillissement précoce ou de maladie invalidante), vous pouvez bénéficier de soins à domicile sur prescription du médecin traitant si :

  • vous avez besoin d’une surveillance médicale
  • votre état ne nécessite pas une hospitalisation,
  • il existe un service de soins infirmiers à domicile dans votre commune.

La nature des soins pris en compte

  • Les soins infirmiers de surveillance médicale
  • L’assistance pour la toilette et l’hygiène,
  • Les soins paramédicaux: kinésithérapeute, pédicure…

Le service est assuré de façon continue, y compris dimanche et jours fériés en cas de nécessité.

La prise en charge par la sécurité sociale

Les soins eux-mêmes sont pris en charge à 100%. Les honoraires des médecins ou autres intervenants extérieurs et les achats de médicaments sont remboursés aux conditions normales.

La demande de prise en charge

C’est votre médecin traitant qui établit une demande de prise en charge à transmettre à votre caisse d’assurance maladie.
Si vous n’avez pas de réponse dans un délai de 10 jours, votre demande est considérée comme acceptée. En cas d’urgence, le soins peuvent débuter avant l’expiration de ce délai.

Pour toute information, adressez-vous :

  • au centre communal d’action sociale de votre commune,
  • à une association de soins à domicile ou à un centre de soins infirmiers,
  • à votre médecin traitant.

Pour trouver les coordonnées d’un Services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) dans votre commune, consultez l’Annuaire Sanitaire et Social.

Source : www.service-public.fr

Mise à jour : Juin 2018

Santé / prévention

Nutrition

Le repas

Afin de bien prendre soin de vous, il vous faut adopter un bon rythme quotidien : food-516044_960_720
Le petit déjeuner : c’est le premier repas que vous devez avoir car il va permettre à votre organisme de se recharger en sucre après la nuit. Alors ne le négligez pas !
Le déjeuner va vous apporter des protéines et sera souvent servi dans l’ordre traditionnel : entrée, plat, fromage, dessert.
Le goûter est nécessaire à partir d’un certain âge pour mieux réguler la glycémie. Il faut prévoir un fruit, pain ou biscotte, accompagné d’une boisson.
Pour le dîner, il est important de mettre au menu des glucides complexes comme le riz, les pâtes ou les céréales qui vont vous permettre un meilleur sommeil.

Il est aussi important de savoir repérer la dénutrition. On parle de dénutrition quand une personne ne mange plus assez pour couvrir ses besoins nutritifs. Elle va perdre des muscles et se sentir épuisée, entraînant des chutes. Pour anticiper la dénutrition, surveillez votre poids, soyez attentif à votre appétit. Faites de même pour les personnes âgées ou fragiles de votre entourage.

En savoir plus : 

Bien manger, bien bouger : site officiel émanant du Ministère de la santé et de l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé).

Guide alimentaire: La santé vient en mangeant ! Plaquette d’information sur la santé à travers une bonne nutrition

Nutrition après 60 ans : Alimentation et exercices physiques – Comment garder son équilibre après 60 ans ?

Guide Bien manger chez soi : Des courses à l’assiette des solutions pour les seniors

Nutrition de la personne âgée : Prévention des fractures liées à l’ostéoporose

SielBleu : le site d’une association qui propose des activités physiques douces pour aider les personnes âgées à conserver leur autonomie

Mise à jour : Mai 2018