Il arrive que l’on soit dans l’obligation de prendre un congé afin d’aider un proche. L’aidant, est la personne qui vient en aide de manière régulière, afin d’accomplir une partie ou la totalité des actes de la vie quotidienne d’une personne en perte d’autonomie. L’Etat mets en place différentes aides et allocations afin de vous donner les moyens d’accompagner correctement la personne en perte d’autonomie.
Le congé de solidarité familiale
Le congé de solidarité familiale peut vous permettre d’assister un de vos proches souffrant d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital ou étant en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable, quelle qu’en soit la cause.
Ce congé est d’une durée maximale de 3 mois, renouvelable une fois.
Vous pouvez demander à bénéficier de l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie.
Plus d’informations :
Fiche pratique congé solidarité familial
Le salarié du secteur privé
Le salarié de la fonction publique
Le congé de soutien familial
Sous certaines conditions, le congé de soutien familial vous permet de cesser votre activité professionnelle afin de vous occuper d’un membre de votre famille handicapé ou faisant l’objet d’une perte d’autonomie d’une particulière gravité.
Afin d’en bénéficier, vous devez être salarié et avoir au moins 2 ans d’ancienneté dans votre entreprise. Le congé de soutien familial est d’une durée de 3 mois, renouvelable. Il ne peut excéder la durée d’un an pour l’ensemble de la carrière professionnelle du salarié.
Attention, le congé de soutien familial n’est pas rémunéré. Toutefois vous pouvez devenir le salarié du parent aidé lorsque celui-ci perçoit l’Allocation Personnalisée d’Autonomie* (APA) ou la prestation de compensation du handicap (PCH).
*L’APA ne peut pas servir à rémunérer un conjoint, concubin ou partenaire de PACS
Plus d’informations :
Le congé du proche aidant, service-public.fr
Le congé de présence parentale
Vous pouvez demander à bénéficier du congé de présence parentale pour vous occuper d’un enfant à charge atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident d’une particulière gravité rendant indispensable une présence soutenue et des soins contraignants.
Ce congé est attribué pour une période maximale de 310 jours ouvrée (soit 14 mois) et peut être utilisé en une ou plusieurs fois dans la limite maximale de 3 ans.
L’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie
Si vous bénéficiez d’un congé de solidarité familiale ou que vous l’avez transformé en période d’activité à temps partiel afin de vous occuper d’un proche en fin de vie, vous pouvez demander à toucher l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie. Le bénéfice de cette allocation est soumis à conditions, et son versement est fait par la CPAM de manière journalière, dans la limite maximale de 21 jours, ouvrables ou non.
Plus d’informations :
Allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie, service-public.fr
L’affiliation à l’assurance vieillesse (AVPF)
- Si vous n’exercez pas d’activité professionnelle ou travaillez à temps partiel, notamment pour prendre en charge l’un de vos proches, vous pouvez conserver des droits à cotisation pour la retraite (payés directement par la CAF).
- Si vous percevez l’allocation journalière de présence parentale ou bénéficiez du congé de soutien familial (sous conditions de ressources) ou avez la charge d’une personne handicapée (sous certaines conditions), vous pouvez bénéficier de l’affiliation gratuite à l’assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF).
Pour en faire la demande, rapprochez vous de votre Caisse d’Allocations familiales.
Plus d’informations :
Assurance vieillesse des parents au foyer, service-public.fr
Mise à jour : Juin 2018