La loi du 9 juillet 2010 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes (loi n° 2010-769) prend en compte le problème des femmes menacées de mariage forcé.
La loi française interdit le mariage forcé à l’article 146 du code civil qui dispose qu’ « il n’y a pas de mariage lorsqu’il n’y a point de consentement et protège les victimes.
https://arretonslesviolences.gouv.fr/besoin-d-aide/mariage-force
La loi pose un principe simple : toutes les femmes doivent être libres de choisir la vie qu’elles souhaitent mener. le mariage forcé est considéré comme une circonstance aggravante en cas de violences exercées contre une femme qui refuse l’union qu’on lui impose. Cette circonstance aggravante sera applicable même si les faits de violence ont été commis à l’étranger alors que la victime réside en France.
Loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes modifie l’article 202-1 du Code civil en ajoutant que « quelle que soit la loi personnelle applicable, le mariage requiert le consentement des époux ». Ce qui permet à l’un des époux d’annuler « le mariage forcé » s’il a été contraint.
Le juge aux affaires familiales peut délivrer en urgence une ordonnance pour protéger les victimes menacées de mariage forcé.
Un projet de loi a été déposé le 20 février 2018, ayant vocation à adapter le droit français à la Convention d’Istanbul, permettant de sanctionner le fait de tromper quelqu’un pour l’emmener à l’étranger et l’y contraindre à subir un mariage forcé.