violences

Contexte international et national de la lutte contre les violences

Lutte contre les violences : Cadre international

> Un Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes CEDAW a été créé afin de s’assurer du respect du traité et a confirmé que les États peuvent être responsables s’ils ne mettent pas en œuvre des mesures efficaces de prévention contre la violation de droits ou pour enquêter sur des actes de violence.

> Le Défenseur des DROITS est chargé du suivi de la mise en œuvre du CEDAG
https://juridique.defenseurdesdroits.fr/index.php?lvl=etagere_see&id=74

  • La Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, adoptée le 7 avril 2011, ouverte à la signature à Istanbul le 11 mai 2011 est le premier texte européen juridiquement contraignant ayant pour but de prévenir les violences à l’encontre des femmes, protéger les victimes et mettre fin à l’impunité des auteurs de violences. Ce texte exige que des pays qui ont signé cette convention la mise en place de lois contre différentes formes de violence à l’égard des femmes. Elle leur donne une définition et convertie en infractions pénales différentes formes de violence contre les femmes qui n’étaient auparavant pas considérés comme des violences (dont le mariage forcé, les mutilations génitales féminines, le harcèlement, les violences physiques et psychologiques et les violences sexuelles). Malgré sa signature tardive (en 2017), l’Union européenne revendique un message fort, concernant la nécessité d’une protection plus forte des droits de la femme.

Lutte contre les violences : Cadre national

La France fonde sa politique sur les principes de la Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et considère que :

  • “ la violence à l’égard des femmes va à l’encontre de l’instauration de l’égalité, du développement et de la paix, comme l’indiquaient déjà les Stratégies prospectives d’action de Nairobi pour la promotion de la femme 5/, où était recommandée une série de mesures visant à combattre la violence à l’égard des femmes, et qu’elle fait obstacle à la mise en application de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes”
  • “la violence à l’égard des femmes constitue une violation des droits de la personne humaine et des libertés fondamentales et empêche partiellement ou totalement les femmes de jouir desdits droits et libertés, et préoccupée que ceux‑ci ne soient toujours pas protégés dans les cas de violence à l’égard des femmes,
  • “la violence à l’égard des femmes traduit des rapports de force historiquement inégaux entre hommes et femmes, lesquels ont abouti à la domination et à la discrimination exercées par les premiers et freiné la promotion des secondes, et qu’elle compte parmi les principaux mécanismes sociaux auxquels est due la subordination des femmes aux hommes”

Les violences prennent des formes diverses :
Domestiques, sexuelles, au travail, dans la rue, dans le cadre de trafic d’êtres humains …
Ces violences répertoriées et mesurées dans le cadre d’enquêtes et études, et sont prises en compte dans le cadre de mesures gouvernementales.

Les plans contre les violences

  • Le premier (2005-2007) s’intitule « 10 mesures pour l’autonomie des femmes ».
  • Le deuxième plan (2008-2010) : « 12 objectifs pour combattre les violences faites aux femmes ».
  • Le troisième plan (2011-2013) s’inscrit dans la continuité des précédents et traite plus particulièrement des questions de violences intrafamiliales, de mariages forcés et de polygamie une vigilance soutenue. Il aborde également la question des violences sexistes et sexuelles au travail, ainsi que le viol et les agressions sexuelles, et les liens entre la prostitution et la traite des êtres humains.
  • Des progrès considérables ont été réalisés grâce au 4ème plan de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes (2014-2016). Les violences faites aux femmes sont désormais mieux connues et davantage dénoncées.
  • Le 5ème plan de mobilisation et de lutte contre les violences (2017-2019) permet à toutes les femmes victimes de violences, d’accéder à leurs droits, le droit d’être protégées, le droit d’être accompagnées, pour sortir des violences et se reconstruire.

Les lois récentes

Qu’en est-t'il d’une loi contre les VIOLENCES numériques ?

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