Vieillissement et société

Le vieillissement actif

« Vieillir en restant actif, c’est la capacité des personnes qui, en vieillissant, continuent de mener une vie productive et de jouir d’une bonne santé au sein de leur famille, de leur société et de leur économie » (Définition de l’OMS – Organisation Mondiale de la Santé).

Le concept de « vieillissement actif » c’est le fait de demeurer actif malgré l’âge, en travaillant plus longtemps, en profitant de sa retraite, en faisant du bénévolat et en pratiquant des activités saines adaptées à l’âge. Utilisé tout d’abord par les Anglo-saxons, ce concept s’est développé sur le continent européen et a été consacré par l’Union européenne.

Les Français vivent plus longtemps. L’espérance de vie sans incapacité augmente, de sorte que nous gagnons des années de vie autonome.

Les seniors ont changé. A 60 ans, on n’est plus « vieux », c’est au contraire une nouvelle étape de la vie où on est encore actif et où continue de contribuer à la croissance de l’économie et au développement de la société. L’expérience et les compétences des seniors constituent une richesse pour la société.

« La solution aux défis que pose l’augmentation rapide du nombre de personnes âgées réside, du moins en partie, dans la promotion du vieillissement actif. L’objectif est d’offrir aux personnes âgées davantage de possibilités de travailler plus longtemps, de contribuer à la société en tant que bénévoles et aidants et de conserver leur autonomie aussi longtemps que possible. » Extrait de la brochure : « Comment promouvoir le vieillissement actif en Europe».

Les seniors aujourd’hui, ce sont à la fois des salariés, des retraités, des grands-parents, des aidants familiaux mais aussi des  militants associatifs, des bénévoles…

Mettre en œuvre une politique de vieillissement actif, c’est donc agir pour  une retraite active  mais aussi pour le maintien dans l’emploi des seniors dans leur deuxième partie de carrière. En effet, la France détient le taux d’emploi des plus de 55 ans parmi les plus faibles d’Europe. Les salariés de plus de 50 ans connaissent des difficultés de reclassement importantes dès lors qu’ils perdent leur emploi ; ils sont particulièrement touchés par le chômage de longue durée. Ces difficultés d’emploi  impacte également le montant de leur future pension de retraite.

En un siècle, l’espérance de vie a progressé de 30 ans. Pour autant, vivre vieux ne signifie pas que l’on deviennent dépendant, l’allongement de l’espérance de vie s’accompagnant de l’allongement de l’espérance de vie en bonne santé : une personne âgée de 90 ans sur trois vit de manière autonome.

Entre un besoin d’aide ponctuel d’aide ménagère pour les personnes les plus autonomes et de l’aide à domicile ou un hébergement spécialisé pour les personnes dépendantes, différentes solutions existent pour permettre aux personnes de vivre en toute sérénité l’avancée en âge.

Cette rubrique vous propose de faire un tour d’horizon des aides mobilisables et à découvrir, si vous ne les connaissez pas :

  • Les personnes autonomes ou ayant besoin seulement d’une aide ponctuelle, peuvent faire appel à leurs caisses de retraite (ou à l’aide sociale) pour bénéficier de différentes prestations : prise en charge d’heures d’aide ménagère, de frais liés à la fourniture de repas (portage à domicile, foyers restaurants) et à leur sécurité (travaux d’adaptation du logement, télé-assistance)… Les caisses de retraite peuvent également proposer des aides à la mobilité, aux vacances et mettent en place des ateliers de prévention (ateliers mémoire, prévention des chutes…).
    Un guide intéressant à consulter « Bien Vivre Chez Soi : les services de prévention mis en place par l’assurance retraite, ainsi que le Guide du Nouveau Retraité qui présente les différents services de l’Assurance Retraite.
  • Les personnes en perte d’autonomie ou dépendantes pourront bénéficier du soutien financier de l’APA (Aide Personnalisée Autonomie) pris en charge par le Conseil Général. Il s’agit d’une prestation qui peut être utilisée pour le règlement de frais liés au maintien à domicile de la personne âgée ou pour prendre en charge une partie du tarif dépendance d’un établissement d’hébergement.
  • Enfin, des exonérations ou des allègements fiscaux existent pour les retraités et les personnes âgées. Des aides fiscales sont également accordées aux enfants des personnes âgées dépendantes.

Les aides mobilisables étant différentes selon l’évaluation du degré d’autonomie de la personne qui en fait la demande, nous mettons à votre disposition deux outils de simulation pour :

  • Évaluer son autonomie selon les critères de la grille AGGIR
  • Calculer le montant de l’APA (en fonction du Gir et des ressources de la personne)

A noter : seules les personnes âgées appartenant aux Gir 1 à 4 peuvent bénéficier de l’APA.

Pour en savoir plus : www.pourbienvieillir.fr / www.carsat-mp.fr / www.reponses-bien-vieillir.fr / www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr / Bien Vieillir (Santé Public France)Toulouse et le grand âge

Mise à jour : Avril 2020